Le dernier jour de janvier, j’ai été invitée chez une amie à Genève pour un déjeuner à quatre. Etant une historienne de l’art, elle a non seulement bien préparé les plats, mais elle les a aussi servis dans de beaux récipients traditionnels japonais. Nous, invitées, avons également apporté des plats dignes du début de l’année.

Kuri-kinton, purée de patates douces et des châtaignes, est aussi un plat typique du Nouvel.

Sunomono de radis blanc, carottes et konbu (une sorte d’algue) vinaigrés

Bol en bois laqué avec les fleurs de prunier peintes à la main. La fleur de prunier est un symbole du début d’année et du printemps. Antiquité.

O-zoni est un repas typique du Nouvel An dont mochi (le gâteau de riz)  est le principal ingrédient. L’assaisonnement de la soupe et les ingrédients mis avec le mochi sont diffèrent selon la région.  Il est donc intéressant d’apprendre l’origine de la cuisinière à partir d’O-zoni.

Soja noir sucré est servi dans une kiku-zara, assiette en forme de fleur de chrysanthème

Datemaki, apporté par une des invitées. Une omelette douce faite avec la purée de poisson.

O-Sekihan, littéralement signifie riz rouge. Il est composé de riz de mochi et de haricots rouges. Il est toujours servi lors d’occasions heureuses.

Saké, servi dans le pot et les coupes de la poterie de Kutani de la région de Kanazawa

Les ornements du Nouvel An des shimenawa (un art à base de torsades de paille de riz ), un pin et d’un phénix en mizuhiki ( un art à base de cordelettes de papier tressé)

Tofu de Mont Koya

Bol à thé Oribé

Bol à thé Oribe