HANAMI – Circuit des cerisiers en fleurs

Circuit individuel

 

Dès l’arrivée du printemps, les Japonais consultent fébrilement la météo afin de suivre l’avancée de la floraison des cerisiers.

Chacun se réjouit de voir les premières fleurs s’épanouir dans les jardins. La floraison dure de mi-mars à mi avril. Les cerisiers en fleurs confèrent un charme particulier aux paysages ; ils les illuminent de taches blanches ou rose clair.

Il est de tradition de suivre alors le rite hanami, soit de contempler les fleurs, symboles de la vie éphémère dans l’imaginaire japonais. Cette coutume se conjugue aussi avec de joyeux pique-nique sous les arbres fleuris. L’atmosphère est à l’euphorie certes mais l’apparition des fleurs marque aussi des moments importants de la vie sociale : le début de l’école enfantine et primaire, la fin de la scolarité obligatoire et parfois une mutation professionnelle. Autant d’événements qui se gravent dans les mémoires sur un fond nostalgique de cerisiers fleuris.

Voyager au Japon à l’époque de la floraison des cerisiers tient de la magie tant la nature est belle et l’expérience inoubliable.

Text: Simone Forster / TS Perret
1er jour : départ de Genève
2ème, 3ème, 4 ème et 5 ème jour : Tokyo et environs

Tokyo est une cité fascinante dont on ne se lasse pas de découvrir les multiples facettes. Pour véritablement y goûter, il faut y passer quelques jours. La ville compte 14 millions d’habitants. Elle est fourmillante de vie avec ses nombreux quartiers qui tous ont leur identité : quartier des artistes, des affaires, des musées et des parcs, du shopping branché, etc.Tokyo offre à ses visiteurs un choix apparemment illimité de boutiques, de divertissements, de culture traditionnelle et super-moderne et de restaurants. Contrairement à ce que l’on croit généralement, Tokyo offre également un certain nombre d’espaces verts attrayants et de jardins paisibles dans le centre-ville.

On ne se lasse pas de découvrir les multiples facettes de cette cité où je suis née et où j’ai grandi.

6 ème et 7 ème jour : Kyoto

Kyoto, capitale impériale de 794 jusqu’à la restauration Meiji en 1868, est sans conteste le centre historique et culturel du Japon. Elle est d’une richesse fabuleuse : 1600 temples bouddhistes, 400 sanctuaires shinto, des jardins zen, d’innombrables sites classés au Patrimoine mondial de l’humanité.  Tant de richesses font parfois oublier toute l’importance de prendre son temps afin de s’imprégner de la beauté des lieux. Kyoto est une ville de culture, une ville universitaire, une ville de spécialistes de tous genres. Et Nicolas Bouvier de citer un adage d’usage à Kyoto qui témoigne d’une bonne dose d’autodérision : « jette une pierre au hasard, tu blesses un professeur ! » ( Bouvier : Chronique japonaise, Petite Bibliothèque Payot 1991 p 170).

8 ème jour : Nara

Nara, ancienne capitale du Japon au VIIIe siècle, est riche de monuments historiques dont certains sont inscrits, depuis 1998, au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Pagodes, temples et innombrables lanternes sont disséminés dans un très grand parc où errent en liberté les cerfs Sika (Cervus nippon), lesquels ont une signification particulière dans le shintoïsme. Nara compte sept temples bouddhiques. Le Todai-ji, du VIIIe siècle, est saisissant ;  connu pour être la plus grande construction en bois du monde, il renferme une immense statue en bronze du Bouddha assis. Bouddhisme et shintoïsme se côtoient à Nara ; le Kasuga Taisha, sanctuaire shinto de bois laqué de vermillon, fondé en 768, est appelé le « sanctuaire aux lanternes » car le sentier qui y conduit est bordé de mille lanternes de pierre moussue.  Enfin, à l’entrée du parc, un petit musée d’art asiatique expose des sculptures d’un grand raffinement.

 

9 ème jour : Himeji
Le château de Himeji dit du Héron blanc est l’expression parfaite de l’architecture des châteaux médiévaux japonais du début du XVIIe siècle. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il associe avec bonheur, esthétique et rôle traditionnel défensif. Il compte 82 bâtiments : donjon, remparts, entrepôts, portes, tourelles, etc. Véritable archétype du château japonais, il apparaît dans de nombreux films dont Kagemusha (1980) et Ran (1985) d’Akira Kurosawa. Après cinq ans d’importants travaux de réfection, il est ouvert au public depuis mars 2015.

 

10 ème et 11 ème jour : Tomonoura

La mer intérieure de Seto, souvent comparée à la mer méditerranée, sépare les trois îles principales du Japon ; Honshu, Shikoku et Kyushu. Dotée de 727 petites îles, dont 150 habitées, elle bénéficie d’un climat doux et ensoleillé. La mer intérieure de Seto a été recensée comme un de trois premiers parcs nationaux en 1941. La région est connue pour ses fruits, ses agrumes et ses poissons délicieux.

Tomonoura, donnant sur la mer intérieure de Seto, est une ville portuaire historique, appelée à l’époque ‘la ville qui attend les marrées’. Des samouraïs, des commerçants, des pêcheurs y passaient quelques jours en attendant les marrées idéales pour naviguer. De nos jours, Tomonoura est connu par le film d’animation ‘Ponyo sur la falaise’ de Hayao Miyazaki.

 

12 ème jour : l’île de Miyajima

Un ferry relie l’île depuis le port de Hiroshima. La traversée offre des vues paradisiaques  sur le parc national du Setonaikai et sur de petites îles couvertes de verdure. Dès que le bateau s’approche des côtes, apparaît le célèbre portique rouge vermillon (O torii) de bois de camphrier. Ses lignes épurées évoquent un idéogramme en trois dimensions. Ce portail, dont les pieds sont dans l’eau à marée haute, marque l’entrée du sanctuaire d’Itsukushima-jinja, un lieu sacré du shintoïsme, sis dans une petite baie. A Miyajima, comme à Nara, les cerfs Sika se promènent partout en liberté.

Des sentiers bien aménagés conduisent aux temples bouddhiques et sanctuaires shinto ; ils sillonnent les épaisses forêts de cèdres, de pins, d’érables et de camélias du mont Misen (590 m) qui domine la ville.  L’île, d’une beauté saisissante, est un lieu sacré  où cohabitent les hommes et les divinités. Elle est classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

13 et 14ème jour : Hiroshima

Le 6 août 1945, l’explosion d’une bombe atomique au-dessus d’Hiroshima précipite la fin de la Seconde guerre mondiale. Le centre de la ville est détruit. Un seul bâtiment, situé sous l’hypocentre de l’explosion, échappe au désastre. Il s’agit d’une construction, datant de 1914, dédiée à la promotion industrielle. Ce squelette architectural, resté tel qu’il était après l’explosion, est aujourd’hui le Mémorial de la Paix ou le Dôme de Genbaku. Il est classé au Patrimoine culturel de l’UNESCO. Le musée du Mémorial de la Paix, inauguré en 1955, sobre et d’une muséographie tout en retenue, témoigne de l’horreur de l’arme atomique.

Hiroshima a repris vie aujourd’hui. Il demeure de cette tragédie, un sentiment de complicité historique et un esprit d’entraide. Le quartier près du Parc du Mémorial de la Paix est accueillant et animé. S’y trouvent de nombreux restaurants qui proposent leur spécialité : l’okonomiyaki, une crêpe salée.

15 ème jour: Départ de Tokyo - Arrivé à Genève.

Votre accompagnateur vous accompagne jusqu’à l’aéroport.

YUZU Voyages  se réserve le droit de modifier l’ordre des itinéraires s’il s’avère difficile de trouver  des lieux d’hébergement.

Intéressés ?

Si vous êtes intéressé, veuillez, je vous prie, prendre contact avec moi afin de discuter de vos attentes et d’établir un projet de voyage.